par Sylvie Mokhtari
2000, in La Revue des revues no 29
Laboratoire et support de diffusion d’un art du concept, du corps et de l’action, Avalanche évolue dans un contexte artistique fortement marqué par les minimalistes et les débuts d’un art du processus et de l’éphémère. Dans la multitude de supports de diffusion d’une pensée écrite et visuelle sur l’art, Avalanche illustre l’exemple réussi d’un instrument de documentation et d’information sur l’actualité. Willoughby Sharp, son fondateur, se dévoile un médiateur proche des artistes, un directeur de publication attentif aux modèles de la communication les plus efficaces, puis un « artiste en résidence » dans les pages mêmes de sa revue. Le choix de l’entretien avec les artistes présentés, l’impact de l’image et les choix artistiques mis en avant dans Avalanche donnent un caractère original à la revue.
A review “without staff-writers”: Avalanche, New-York, 1970-1976
At the same time a laboratory and a means of diffusion for conceptual art, body art and action art, Avalanche moves in an artistic context strongly influenced by the minimalists and the awakenings of process art and ephemeral art. Among the number of printed matter spreading written and visual considerations on art, Avalanche is the example of an efficient means of documentation and information about current events. Willoughby Sharp, its founder, appears as a publishing director nearly related to artists, careful about the efficiency of his style, and finally as a “residing artist” in the very pages of his review. While printing interviews of chosen artists and concentrating on the power of the images, Avalanche, without the help of any outside written material, reaches a rare quality of creativeness.