“…j’ai un cœur d’artichaut.” dit la chanson de Bourvil “Pour sûr” (1946, paroles de Jean Rafa).
Peut être est-ce l’approche du printemps (plus que trois jours !) qui inspire cette chronique. Et l’apparition d’Artichaut dans nos rayons.
Que voilà un titre original : peu de références végétales à l’index d’Ent’revues, malgré Le Potager des revues (beau travail d’initiation d’élèves de Normandie aux revues, pilotés depuis l’IMEC par Bernard Baillaud) et Le Sac du semeur, pas de grosse légume, à peine quelques fruits, le bucolique et tout nouveau, tout vert Citron, Trois cerises [et une sardine] ; des aromates, Basilic, Le Persil, Le Mâche-Laurier ; du PopCorn : pour Le Festin, nous repasserons.
Pour ce qui est de L’Arbre nous avons Le Banian.
Le Florilège est plus prospère. Voici Fleur de lune, La Garance voyageuse, un Iris accompagné d’un Pétunia ; pour les roses, celle de Personne et celle des Temps s’ajoutent au bouquet ; et parfois un inquiétant Népenthes.
Un soin attentif et permanent permet de contenir les Chiendents, Le Liseron, le Lichen.
Voilà ce que l’on trouve dans les Jardins Fert’îles d’Ent’revues, renouvelés depuis le Jardin d’essai (1996-2004) et le Jardin ouvrier (1995-2003).
Et, poussant la barrière, partons aux Arpentages, 2 À travers Champs. Cette promenade reportée dans le Journal de mes paysages nous mènera de Terrain en Terrain vague à travers Landes et Friches, dépassant les Haies vives, atteignant la Clairière aux Orées de la Jungle où vivent des Inuits. Si si, je vous l’assure.
Nous espérons que cet Effeuillage vous a plu. Bonne fin d’hiver.