par Jean-François Rodriguez
2017, in La Revue des revues no 58
La fascination partagée de Soffici et Picasso pour Cézanne est un signe : dans les toiles du maître, ils retrouvent un tempérament « primitif », un plaisir de l’abstraction, une sensibilité chtonienne qui entrent en résonance avec les richesses archéologiques de la Toscane et les trésors du Louvre. Ils s’assimilent l’archaïsme de ces œuvres pour le retranscrire aussi bien dans leurs toiles que dans la maquette de leurs revues.
Soffici and Picasso, from the Etruscans to the Iberians, back and forth. Primitivism and modernity
The shared fascination of Soffici and Picasso for Cézanne is a sign: in the paintings of the master, they rediscover a « primitive » temperament, a pleasure of abstraction, a chthonian sensibility that resonates with the archaeological treasures of Tuscany and of the Louvre. They assimilate the archaism of these works to transcribe it in their canvases as well as in the model of their magazines.