1986, in La Revue des revues no 2
Revue d’un espoir, d’une mémoire et, qui sait, d’un avenir quand Ani, capitale disparue des Bagatrides, se relèvera de ses ruines. Ani, symbole de la reconquête d’une identité.
Ani – Cahiers arméniens, rendant hommage au passage (saluons le geste) à sa distinguée consoeur en « science arménologique », la Revue des Études arméniennes, voudrait donner à « l’arménité » un rôle vivant dans la culture française.
Revue semestrielle, publiée par le Centre de Recherches sur la Diaspora Arménienne, Ani présente dans le no 1 un ensemble très varié de textes « sans lien systématique, sinon celui
du monde arménien », si ce n’est également un invisible fil d’Ariane qui court d’une communauté à l’autre, de Belleville à Kaboul, de l’homme d’église et musicologue, le RP Komintas, à l’écrivain Armen Lubin, du héros de la Résistance Missak Manouchian dont la revue nous donne quatre poèmes à Roustam, mamelouk de Napoléon. Pour terminer des informations sur le Centre de Documentation arménienne, lié à la revue et accessible sur Minitel et des notes de lecture. Le tout avec une mise en page élégante.
Au sommaire des prochains numéros : contes et légendes populaires d’Arménie, le mouvement arménophile en France, Jean Jaurès et les Arméniens,…
Publiée avec le concours du ministère de la Culture.