Quand on se considère et quand on se compare…

Dans un article de Livres Hebdo (n° 965, 13/09/2013) intitulé « De moins en moins de livres en BU », son auteur Véronique Heurtematte note ceci : « en 2002, les livres représentaient près de 33 % des dépenses [des bibliothèques], les revues 51 % et la documentation électronique 16 %. Onze ans plus tard, les revues papier représentent à peine 20 % du total des acquisitions, et les livres 23,6 %.
Pour les revues une chute qui apparaît vertigineuse certes mais qu’il faut rapporter au transfert massif des « périodiques » vers le numérique. Chères ressources numériques clament en chœur les directeurs de bibliothèques ! Celle-ci par exemple n’achète plus un seul livre depuis plus d’un an, son budget étant absorbé par l’achat de ressources numériques…
Dans ce constat morose les revues peuvent se consoler : elles n’ont pas disparu des bibliothèques – moins que les livres, semble-t-il – elles ont migré…
Mais à ce rythme que restera-t-il dans un an, dans 5 ans des 20 % ? Hors portails point de salut ? Les revues de sciences humaines l’ont compris mais que sauront faire les revues littéraires ?


Un commentaire to “Quand on se considère et quand on se compare…”