« Je suis trop gros, trop gros de loin.
Plaignez-moi. Mes yeux enflent et font mal. Ils sont cependant ma seule grande beauté. Ils voient trop au-dessus, au-dessous, bien qu’il n’y ait pas grand-chose à voir. »
Crapaud géant d’Elisabeth Bishop (traduit par Mathieu Nuss).
Ce sont les premières lignes de la dernière livraison de Rehauts où l‘on retrouve des signatures familières de la revue : Antoine Émaz, Étienne Faure, Jean-Claude Caër… Marie Cosnay, Jean-Joseph Gugliemi, Victor Martinez complètent le sommaire impeccable de Rehauts à côté des gravures de Patricia Erbelding et des dessins d’Olivier Mary tressé à un poème de Renate Langgemach. Ne pas feindre d’oublier Gilles Ortlieb et ses Apostilles : mélancoliques et voyageuses. Chanson douce.
André Chabin