La Bibliothèque interuniversitaire de santé de Paris-Descartes, pour 2014, se désabonne en masse : elle supprime 12 de ses bases de données ou bouquets dont cairn, 8 000 périodiques électroniques et 1 000 abonnements à des périodiques imprimés (Nature !). Les raisons d’un tel massacre : le renchérissement du coût de la littérature scientifique, un budget qui baisse (- 1,5 million d’euros pour la bibliothèque universitaire et le service commun de documentation). Qui donc nous parle d’effort pour la recherche ? Les revues scientifiques n’ont-elle rien à dire à la recherche ? Certes, ce n’est pas tout à fait notre univers, cela ne concerne pas encore les revues culturelles (mais déjà, par exemple, L’Année psychologique, première année d’abonnement 1895) telles que nous les cultivons ici… Pour combien de temps ?
Un des commentaires laissé, parmi d’autres plus développés, sur le blog de la BIU : « on finira par se former avec Femme actuelle… » Une idée à creuser.