Nouvelle revue théologique

La Nouvelle Revue Théologique (NRT) est publiée tous les trois mois par un groupe de professeurs de l’Institut d’Études Théologiques (I.É.T.), Faculté de théologie de la Compagnie de Jésus à Bruxelles. Chacun de ses numéros (176 pages) comporte six à huit articles (de 10 à 20 pages) et les recensions d’une centaine de publications. Plus que centenaire, la Nouvelle Revue Théologique couvre pratiquement tous les domaines de la théologie : à commencer par l’Écriture, considérée comme l’« âme de la théologie », puis, la dogmatique et la patristique, la morale et la pastorale, la liturgie et la spiritualité, la philosophie et la théologie fondamentale, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, l’histoire de l’Église. La revue peut aussi proposer un éclairage théologique sur l’actualité chrétienne, s’efforçant ainsi « d’allier la plus juste fermeté à une saine ouverture à la recherche et aux problèmes de l’Église de notre temps » (Lettre de Paul VI au directeur de la revue à l’occasion de son centenaire).Publication sérieuse de niveau universitaire, elle reste cependant abordable par les non spécialistes et n’exigeant pas une formation théologie approfondie, elle s’adresse à tout lecteur désireux de se cultiver chrétiennement. Un des apports les plus appréciés de la Nouvelle Revue Théologique est précisément celui des recensions. Il n’y a guère d’autre revue de théologie qui offre un panorama aussi ample et suivi des publications récentes dans le champ des sciences religieuses. Ainsi, avec plus de 400 comptes rendus par an, la revue a recensé ces 80 dernières années plus de 42.000 ouvrages. Loin de se limiter aux livres en français, elle s’efforce de couvrir l’essentiel de la production théologique en anglais, italien et allemand, même si la pléthore actuelle de publications ne permet plus l’exhaustivité.La revue a une audience internationale, avec plusieurs milliers d’abonnés — dont une bonne moitié de francophones — répartis dans une centaine de pays. Le « comité de rédaction » est aidé par un « conseil de rédaction », plus large et plus international.

Publié le 21 mars 2001