Pluridisciplinaire assurément. Le fameux festival de rock vient de commencer, et nous recevons la revue rennaise Critique d’art. Revue dense, austère, passionnante. Bilingue franco-anglaise, illustrée de vignettes en noir et blanc. L’art allez le voir en vrai, en chair, en os, en couleurs, en sons, en espace.
Mais lisez avant, pendant, après Critique d’art.
Les entrées sont multiples, le cinéma glosé est « élargi », les arts se font « sonores », l’histoire est revisitée (« De la Plastique “nègre” à la Plastique “africaine” »), la théorie porte sur la critique (« Back to “French” theory »), ou réflexion générale sur le monde de l’art contemporain (« Histoire curatoriale – Passé et présent », sur le rôle des curateurs et la critique de leur action ; « Prix et récompenses dans la création contemporaine »).
De nombreuses rubriques complètent classiquement cet ensemble riche, portraits d’artistes, d’auteurs (Bonjour, monsieur Nuridsany)… Quelques pages sont traduites, d’un ouvrage en français (mais il n’y a pas la version originale) commenté par ailleurs dans les comptes rendus par le critique dont le travail en cours est présenté longuement dans une autre rubrique : il s’agit d’un membre du comité scientifique, Christophe Domino. De l’écho interne. Du son. Du rock…. ? De quoi parlions-nous ?
Yannick Kéravec