par Richard Walter
2021, in La Revue des revues no 65
Entre 1951 et 1953, une météorite surgit dans l’histoire du surréalisme : une revue s’est intéressée au surréalisme et au cinéma, au surréalisme dans le cinéma et au cinéma surréaliste. Hommage à L’Âge d’or de Luis Buñuel, L’Âge du cinéma, revue éphémère avec six numéros, eut le temps de relancer les amours contrariés entre surréalisme et cinéma, après que les surréalistes s’en furent désintéressés quand il devint parlant dans les années 30. L’aventure, de courte durée, fut un creuset pour ses participants qui continueront ensuite aussi bien dans le groupe surréaliste qu’à Positif ou… à la réalisation de films.
[The Age of cinema], between assumed nostalgia and dreamy tomorrows
Between 1951 and 1953, a meteorite emerges in the history of surrealism: a review focused on surrealism and cinema, surrealism in cinema and surrealist cinema. Homage to L’âge d’or by Luis Buñuel, L’Âge du cinéma was an ephemeral review with six issues, she remakes the thwarted love between surrealism and cinema, after the surrealists lost interest in this medium when it became speaking in the 1930s. The adventure was short lived but was decesive for their participants who will then continue as well in the surrealist group as in Positif or… in film making.