par Éric Dussert / Christiane Veschambre
2020, in La Revue des revues no 64
La sobriété éditoriale de Petite n’a égale que la vivacité des couleurs de sa couverture et la bigarrure des textes – prose et poésie – qu’elle a mis en scène. Par ses choix, elle présente dans ses 19 numéros un reflet de la poésie de la décennie 1995-2015 . L’une de ses fondatrices, Christiane Veschambre, à côté de Florence Pazzottu puis de Thierry Trani, évoque les conditions de sa création, les choix qui ont présidé à sa forme, à ses sommaires, et la réception de la revue. Elle dit son retrait après le no 10 , la mort de Thierry Trani, l’arrivée d’Isabelle Garron dans cette aventure dont la discrétion ne masque pas la richesse et le goût des écritures à venir.
“An improbable little people”: the review Petite
Petite’s editorial sobriety is matched only by the liveliness of the colours of its cover and the variegation of the texts – prose and poetry – it has staged. Through the diversity of its choices, it is like a reflection of the poetry in the making in the decade that saw it appear: 1995-2015 and its 19 issues. One of its founders, Christiane Veschambre, alongside Florence Pazzottu and then Thierry Trani, discusses the conditions of its creation, the choices that governed its form, the composition of its summaries and the reception of the magazine. She recalls her withdrawal after Number 10, the death of Thierry Trani, the arrival of Isabelle Garron in this adventure, whose discretion should not mask the richness and taste of the writings to come.