Le Jardin d’essai

L’ancienne revue du Jardin d’Essai, créée en 1996 par Simone Balazard, était littéraire, thématique et trimestrielle. On lui doit notamment des numéros spéciaux sur George Sand, l’Algérie, la poésie occitane, la poésie suisse de langue française, les écritures maltaises.

En 2004, après 32 numéros, la revue cède le pas à l’édition de livres, avec cinq   collections : Bilingue, Ville et nature, Théâtre, Contes illustrés, Femmes artistes, ainsi que des ouvrages hors collection comme Blues nomade, de Simone Balazard ou Samson de la nuit de Dominique Chryssoulis (sur le pianiste Samson François). Au total, pas moins de 70 ouvrages voient le jour.

En 2017, sans s’interdire de publier ici ou là un livre coup de cœur, Simone Balazard interrompt les collections pour revenir à la revue, mais sous une forme totalement différente : au lieu de proposer un thème autour duquel s’articulent des articles, La nouvelle revue du Jardin d’Essai propose à qui en a envie d’écrire sur quelque chose qui le motive, le passionne, et qu’il souhaite partager avec les autres contributeurs et les lecteurs. Une revue « à l’envers », en quelque sorte. Cela donne une moisson de textes inattendus et d’une grande diversité. On y parle enjeux de société, littérature, théâtre, cinéma, musique, danse, philosophie, science, mode, peinture, écologie, archéologie, économie, et chaque numéro est une surprise, un feu d’artifice, un jardin aux multiples essences comme celui d’Alger qui donne son nom à la publication, dans lequel chacun pourra cueillir à sa guise, en fonction de ses appétits, de ses centres d’intérêts ou au contraire de ce qu’il ne connaît pas et découvre avec étonnement. Une publication annuelle avec une trentaine d’articles, de quoi picorer, ouvrir de grands yeux, apprendre, rire ou s’émouvoir. Ce sont les auteurs qui, par la singularité de leurs goûts, de leurs savoirs, de leur personnalité, donnent forme, vie et couleurs à chaque numéro.

Comité de rédaction : Simone Balazard, Dominique Chryssoulis, Denise Gellini.

Publié le 8 octobre 2000