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« Le revuiste reste identifié à sa revue. Il est caché derrière elle. Il n’est pas rare qu’on lui dise avec surprise : “Ah ! C’est vous !” » Oui, c’est bien vous Jacques Morin aux manettes de Décharge depuis 1981 qui vous avancez dans ce délicieux petit fascicule Carnet d’un petit revuiste de poche*. 12 courts textes pour évoquer, drôlement sérieusement, le « genre ingrat » qu’est la revue dont chaque numéro est un « bras de fer » où croisent des auteurs « désinvoltes ou dilettantes ». C’est simple, on s’y croirait : « le revuiste vit revue ». La revue est si gloutonne qu’elle peut aller jusqu’à dévorer le nom du revuiste même. Mais pour l’heure, c’est Décharge qui se nourrit – et fort bien – du « dévouement exclusif » de Jacques Morin.
* Les Carnets du Dessert de Lune, 22 pages, 5 €