C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le disparition de Daniel Delort à l’âge de 75 ans. Impeccable éditeur, amoureux de la littérature, il avait fondé il y a plus de quarante ans (en 1981) la revue Brèves exclusivement consacrée au genre de la nouvelle. Cette revue a su durer, se renouveler, accueillir auteurs reconnus et jeunes talents, francophones et étrangers. Elle reste la plus remarquable entreprise dédiée à une forme littéraire peu reconnue en France. C’est dire son inscription sans égal dans notre paysage littéraire et à quel point nous devons à Daniel reconnaissance et admiration. Nos pensées vont à Martine, sa femme, qui, à ses côtés, n’a cessé de porter la revue.
Nous nous souvenons aussi que Daniel fut un ardent défenseur de l’édition indépendante dans ses difficultés et ses combats : il sut, en particulier, se mobiliser contre la hausse des tarifs postaux qui fut et reste une menace majeure pour les « petits éditeurs » fussent-ils grands comme l’est Brèves.
Nous vous proposons de relire la lecture récente qu’a fait Anthony Dufraisse du n° 119 de Brèves.