Au mois de décembre 2013, un éditeur encore peu connu au bataillon, tituli, a eu l’idée singulière d’imprimer – oui, imprimer – le numéro 1 de la revue électronique Secousse qui date de juin 2010. Et ce geste pour le moins inattendu s’engage sans un mot d’explication sur son dessein: on ouvre donc le volume et on découvre l’éditorial d’alors de François Boddaert, le directeur de la revue qui affirme : « Secousse campe aujourd’hui sur la toile ». Sans doute la qualité de la revue valait-elle qu’on la grave. L’électronique Secousse va faire éclore dans quelques jours son numéro 12. L’éditeur à remonter le temps – le virtuel encapsulé dans un reprint – a encore bien du papier à noircir pour la rattraper…