Les revues sont comme certains super-héros : elles mutent.
Après vingt ans de travail, la revue Cassandre s’était transformée en une revue numérique : L’Insatiable.
Cette dernière, comme par un rebours qui contredit (tant que ça ?) l’époque, se redouble d’une version papier dont la première livraison sera disponible le 20 janvier prochain.
C’est toujours la même énergie, les mêmes questions qui travaillent une revue conçue comme un relais. Ses animateurs la décrivent ainsi :
« L’Insatiable #1. Aubervilliers, ville-monde dont les enfants du monde entier furent chantés par Jacques Prévert, où plus de 110 nationalités et plus de langues encore se rencontrent et dialoguent, siège de l’Institut du Tout-Monde d’Édouard Glissant, bouillonne d’inventions culturelles et artistiques. Une sorte de laboratoire en actes d’un monde en phase de créolisation. Des Souffleurs à la Villa Mais d’Ici en passant par les Labos d’Aubervilliers, L’Insatiable a rencontré ses artistes, ses lieux de croisement entre l’art et la société, ses passeurs et ses habitants. Ce numéro 1 de L’Insatiable papier inaugure une collection d’ouvrages centrés chacun sur une ville, autour des activités artistiques en lien étroit avec la société et les habitants de cette ville. »