Au fil des livraisons

Un goût d’haïkus

  Dans la très attachante famille des micro-revues, on demande Libelle, Cabaret et Confiture. Nous avions déjà groupé ces trois-là dans une précédente chronique il y a deux ans. Reformons le trio puisque l’occasion se présente à nouveau. Honneur, dans cette triplette, à l’aînée, on a nommé Libelle no 358. Cette libellule aux ailes fragiles

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En noir & blanc

  Deux nouvelles revues sont venues se présenter au dernier Salon de la revue, également plaisantes et intrigantes, inspirant un compte rendu croisé, car les ressemblances sont nombreuses pour ces deux titres œuvrant dans le champ poétique et ayant opté pour un noir & blanc de bon aloi.   C’est souvent un non-choix, une raison

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Au rendez-vous des amis (5)

Avant d’entrer dans le vif du sujet de cette nouvelle chronique, faisons un détour par les années 50 et un certain numéro des Cahiers des Saisons que je me suis récemment procuré. À l’été 58, dans cette revue bimestrielle que dirigeaient ensemble Solange Fasquelle et Jacques Brenner, a paru une très belle nouvelle d’André Dhôtel :

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Fanzines littéraires à la loupe

  Que celles et ceux qui aiment les fanzines lèvent la main !   Acazine, « journal académique photocopié » comme l’indique son sous-titre, de format 15 x 21, leur plaira. Ce titre, contraction des termes academic zine, fait référence aux travaux de l’historienne anglaise Lucy Robinson qui a proposé, il y a quelques années, cette formulation générique

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Écrire le bleu

    Aucun homme au sommaire de Sœurs, aucun non plus au sein du comité de rédaction. Uniquement des femmes. Cette revue de poésie créée en 2020 a fait le choix de la non-mixité (seules exceptions : les traducteurs, parfois). D’un format agréable (13 x 17) car maniable, et d’une pagination n’excédant par les cinquante pages,

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La voix des jeunes libraires

  Ce premier numéro de L’Ivresque est peut-être un collector. Peut-être, oui, que ce sera le seul et unique du genre. Les diplômés de la promotion 2021-2023 de L’École de la librairie, basée à Maisons-Alfort dans le Val-de-Marne, nourrissent « l’espoir que les futures promotions [de cet organisme de formation] reprendront le flambeau », écrivent-ils dans une

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Lire à l’affût

  Il y a les animaux diurnes et les animaux nocturnes, les carnivores et les végétariens… et il y a les animaux d’hiver et de printemps, bien étranges, les animaux qui parlent, écrivent par saisons… Ceux-là animent une revue qui porte leur nom, au singulier, une revue de poésie, juste de poésie, sans fioritures, sans

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Au Rendez-vous des amis (4)

  « Je ne m’occupe pas de la mort. Elle viendra quand elle voudra. Tant qu’elle n’est pas là, je fais comme si je devais vivre éternellement : j’aime, j’agis, je travaille ». Ces lignes sont extraites d’un carnet d’André Spire (1868-1966). Nous sommes en 1950 quand il les écrit, il a alors 82 ans et il suivra

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À l’Est, du nouveau

  La parution de la revue trimestrielle Kometa, sous-titrée à l’Est du nouveau, est une bonne nouvelle, après quatre ou cinq tentatives sur le même sujet depuis une cinquantaine d’années. Certaines, comme L’Autre Europe ou L’Alternative, n’ont vécu que quelques années. Espérons que celle-ci tiendra le coup. Elle a belle allure. Elle semble disposer des

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Au Rendez-vous des amis (3)

  Heureux qui comme Pierre Michon a désormais des Cahiers à son nom. Et des Cahiers fort studieux, copieux et, ce qui est le plus important, très intéressants. Ils le seront d’autant plus pour le lecteur qui connaît un peu (c’est tout de même préférable) l’œuvre michonienne (Vies minuscules, Les Onze, Le roi vient quand

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