Au fil des livraisons

Le Cafard hérétique hors-série # 3 : Jacques Cauda

Jacques Cauda est un jeune peintre d’un certain âge qui, notamment, répand sur les réseaux sociaux sa peinture charnelle et crue, puissante et dérangeante parfois. Il ne s’embarrasse pas de joliesse. Le geste domine, violent mais maîtrisé, dans les corps qu’il représente, sexués et offerts. Série plus sage ( ?), c’est un bestiaire que nous offre

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Yves Navarre, un écrivain dans le monde

Chaque lecteur ordonne un rapport singulier, intime, avec un écrivain. Il semble qu’Yves Navarre, par sa personnalité, l’originalité et la diversité de son travail, occupe une place particulière dans le paysage littéraire des années 70 et 80. Il est comme à côté ; on l’oublie. C’est plus une absence qu’une présence, malheureusement. Sauf pour ceux qui

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La tête et les cornes n° 7

Est-il moyen de ne pas se perdre dans les dérèglements des sens/du sens proposés par ce nouveau numéro de La tête et les cornes ? Parmi toutes ces langues traduites (allemand, japonais, anglais, birman et celle qui est silencieuse ici : le coréen), ce sont langues dans la langue qui nous demandent accueil, patience, attention,

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Le retour de Mirabilia

On se souvient de John Hammond expliquant comment on retrouve l’ADN des dinosaures dans un moustique pris dans de l’ambre… Il faut faire travailler ses méninges pour imaginer un rapport entre Jurassic Park et Mirabilia… Il aura fallu attendre beaucoup moins longtemps pour retrouver cette excellente revue que pour voir renaître les mastodontes de la

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Spasme n° 3 : Les yeux grand fermés

  D’abord il aura fallu entendre parler d’elle, l’apercevoir lors d’une apparition (elle ne court pas les librairies). Il faut s’y attendre, fréquenter ses amis, être dans ses réseaux.   Alors peut-être la rencontrerez-vous. Mais elle ne se livrera pas, pas si facilement. Elle se protège, si fragile sous des transparences artificielles. Passez cette barrière,

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La moitié du fourbi n° 9 : « Vite » et ce n’est pas la précipitation

  Ce n’est pas de la précipitation, car concevoir une revue, c’est s’extraire du temps moderne et accéléré, soumis à la dictature de l’actualité. C’est d’ailleurs le sujet d’Hélène Gaudy, dans « En cours 6 décembre 2018-7 janvier 2019 », évoquant Philippe Lançon, Boucheron et Riboulet, sur le besoin d’être et témoigner face l’événement, mais sans oublier

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Diasporiques : une certaine forme d’inquiétude

  Le temps politique que l’on vit relève d’un étrange suspens. La campagne pour les élections européennes est ouverte, les temps de parole comptabilisés, les affiches placardées devant les écoles. On entend les pro-européens défendre une organisation protectrice à la dimension du monde globalisé des grands ensembles, les farouches opposants l’agonir de tous les maux

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Les explorations de L’Ours Blanc

  L’Ours Blanc est une revue de poésie bien singulière. Pas de doute, assurément ! Éditée en Suisse, par l’excellente maison Héros-Limite, elle propose de lire de la poésie d’une manière combinatoire, alternative et libre. Expliquons-nous ! Tout d’abord, elle obéit à une fréquence indéfinie, aléatoire. On l’attend autrement que d’autres publications qui nous donnent des rendez-vous

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Gibraltar : une revue sentinelle

  Les revues sont des sentinelles. Elles s’apparentent à des vigies qui balaient le monde, sa diversité, sa variété, avec une acuité d’oiseaux de proie. Elles peuvent témoigner tantôt d’une inquiétude face aux désordres politiques, aux injustices, aux dérèglements de notre monde, tantôt, nous faire partager des expériences, des mémoires, des gestes qui rappellent une

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Les Carnets d’Eucharis : un cheminement nécessaire

Dans l’œuvre de Claude Dourguin, « l’immobilité est considérée comme contraire à la vie. Il y a nécessité de quitter ce qui abrite et protège, d’éprouver le vif des choses », écrit Tristan Hordé. « Dans chaque livre, Claude Dourguin tente inlassablement de restituer quelque chose de ‘l’inapparente réalité’, allant du paysage à l’imagination, appréciant dans ce mouvement

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